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La Dre Bonnie J. Kaplan

Bonnie Kaplan, professor in the Depatrments of Paediatrics at the University of Calgary, is researching whether diet supplements help people who are coping with the emotional after-effects of flooding in June.

Professeure émérite à l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary, Bonnie Kaplan est une pionnière dans un des domaines de la MCA, à savoir la psychiatrie nutritionnelle ou psychologie de la nutrition.

L’intérêt de la Dre Kaplan au sujet de la nutrition et de la santé du cerveau a émergé très tôt dans sa carrière. En 1972, alors qu’elle était étudiante au doctorat, sa première publication intitulée « Malnutrition and Mental Health » a été publiée dans la prestigieuse revue savante Psychological Bulletin. Depuis, la Dre Kaplan a écrit plus de 140 articles scientifiques évalués par des pairs, 120 commentaires et critiques, et 11 chapitres de livres. Elle a également dirigé ou siégé au comité d’évaluation des projets de recherche de 78 étudiants diplômés et de premier cycle.

À compter de 2001, la Dre Kaplan a commencé à prouver que le traitement des problèmes de santé mentale (rage explosive, symptômes de l’humeur et anxiété) au moyen de formules équilibrées comportant un large éventail de nutriments était plus efficace que l’utilisation d’un nutriment unique pour traiter ces symptômes. Elle a également produit les premières données innovatrices qui ont montré que le traitement comportant des formules soigneusement élaborées avec un large éventail de micronutriments pouvait remplacer les psychotropes pour traiter le trouble bipolaire et le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Puis, en 2009, elle a dirigé une équipe de 12 scientifiques pour déterminer les relations entre l’apport en nutriments de la mère avant, pendant et après la gestation sur l’humeur maternelle, l’issue de la naissance et le neurodéveloppement du bébé.

La Dre Kaplan s’est heurtée à de nombreux obstacles pour obtenir du financement pour ses recherches et attirer l’attention sur leurs résultats. Pour s’assurer que son intégrité scientifique demeurait intacte, elle a toujours refusé le financement ou les « avantages » des sociétés pharmaceutiques et des fabricants de produits de santé naturels. Toutefois, le fait de s’en remettre aux bailleurs de fonds traditionnels était également source de difficultés : ils rejettent normalement les demandes de financement, à moins que les chercheurs ne suivent la « méthode scientifique ». Et, dans le cas de ses recherches, cela aurait signifié étudier un seul nutriment à la fois. Dans la même veine, les examinateurs et les rédacteurs en chef de revues savantes ont également rejeté ses recherches ou refusé de lire ses articles pour la même raison. La méthode scientifique exige de procéder à une seule intervention et d’en observer les effets, mais elle a été erronément appliquée au type de recherches à ingrédients multiples dont la Dre Kaplan a été la pionnière. De plus, pendant une dizaine d’années, la Dre Kaplan a fait l’objet d’une campagne de harcèlement assidue de la part d’un petit groupe de personnes qui ont lancé une série de demandes d’accès à l’information, d’accusations à son sujet auprès du comité d’éthique de son université et d’accusations inventées. Toutes ont fermement été réfutées, mais elles ont néanmoins entraîné une couverture médiatique négative qui a par la suite nuit à sa capacité à mener ses recherches. Sa persévérance pour publier ses travaux malgré ces obstacles et d’autres difficultés constitue une réalisation majeure et pérenne.

En 2013, la Dre Kaplan est devenue l’un des membres fondateurs de l’International Society of Nutritional Psychiatry Research (ISNPR.org), une organisation qui souligne l’importance de la nutrition « plus haut que le gosier ». En 2016, elle a pris sa retraite de ses universitaires à temps plein, mais a conservé sa passion de soutenir les jeunes chercheurs qui étudient la nutrition et la santé mentale. Pour les aider dans leurs études, la Dre Dr Kaplan a créé deux fonds de bienfaisance à vocation arrêtée par les donateurs, l’un au Canada et l’autre aux États-Unis. En trois années, les fonds ont obtenu plus de 750 000 $.

Pour s’assurer que le grand nombre de gens possible connaissent le lien entre la nutrition et la santé mentale, la Dre Kaplan consacre encore beaucoup de temps à la diffusion des connaissances, notamment en prenant la parole devant des auditoires non professionnels, en participant à des entrevues à la radio et à la télévision et en cosignant un blogue sur la nutrition et la santé mentale pour le site MadInAmerica.com. Il convient également de souligner que, à la suite de ses travaux sur les capsules nutritives de grande taille, la Dre Kaplan et ses étudiants ont mis au point une nouvelle méthode pour enseigner aux gens à avaler des comprimés. Leur vidéo de formation est utilisée dans le monde entier et peut être consultée à http://research4kids.ucalgary.ca/pillswallowing.

Fondé en 2007 et d’un montant de 250 000 $, le Prix Dr Rogers pour l’excellence en médecine complémentaire et alternative souligne l’importante contribution de la médecine complémentaire et alternative aux soins de santé. Financé par la Fondation commémorative Lotte et John Hecht (Lotte and John Hecht Memorial Foundation) de Vancouver, le prix est décerné tous les deux ans et est le plus important en son genre.

Le Prix Dr Rogers rend hommage aux individus qui incarnent un niveau de vision, de leadership et d’intégrité comparable à celui dont a fait preuve feu le Dr Roger Hayward Rogers, dont le prix commémore le nom. Parmi les premiers médecins à offrir des thérapies non traditionnelles aux patients atteints de cancer, le Dr Roger a reçu l’Ordre de la Colombie-Britannique (Order of British Columbia) pour ses travaux de précurseur.

 

 

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